Dans son expostion Distorsion, Rousseau exprime sa vision de l’identité de l’homme vivant dans une société rythmée par les technologies de l’information. Images hybrides qui illustrent la distorsion entre réalité et virtualité, évoquant la complexité des relations humaines. Parfois humain, parfois animal, un être occupe la place centrale de toute son œuvre, mettant de l’avant la puissance intrinsèque en chacun de nous. Par un ensemble de codes et de symboles qui lui est propre,

 

Dans cette série de toiles, il élabore une facette de sa perception sur l’impact des médias dans notre quotidien. Le mouvement, les courbes et les formes laissent présager une folie contrôlant l’image, une folie qui neutralise le rapport avec la réalité. Il créé une ondulation sur la majorité des tableaux qui tendent à refléter l’interférence entre la réalité et l’écran. L’utilisation de couleurs iridescentes et métallisées marque un rappel évident de la luminosité des écrans. Chacun des tableaux exploitent, à sa façon, la perception des gens vers les autres, l’isolement, le retrait et le paraître. Cet univers de consommation de l’immédiat marque une ouverture sur le monde et ses possibilités.

​

Mathieu Rousseau relève ainsi le défi de transmettre son message à l’observateur au coeur d’un système de communication de plus en plus complexe.